Auteure de La Confrérie des mages, Emmanuelle FERRÉ vient de rejoindre les Romanciers nantais. Elle s’est prêtée au jeu de l’interview pour se faire connaître des autres membres.
Depuis l’enfance, imaginaire et écriture ne me quittent pas. Originaire de Carcassonne, une ville à l’empreinte médiévale très forte, j’ai pris racine à Nantes. Centrée sur la culture, la Cité des Ducs m’a permis de renouer avec ma passion pour les mots. Mais il a fallu attendre un évènement bien particulier pour que La Confrérie des Mages prenne vie. Un voyage en Écosse fut le grand déclencheur de toute cette aventure. Deux semaines immergée dans une ambiance mystique, entourée de fabuleux paysages… Les bases de mon histoire étaient posées !
Le livre que tu nous as proposé s’intitule La Confrérie des Mages. Tome 1: Perception. Nous en déduisons que ton roman se présente en plusieurs tomes. De quoi est-il question ?
D’abord écrite sous la forme d’une trilogie plutôt dense, La Confrérie des Mages se structure aujourd’hui en six tomes dont l’écriture est achevée et la publication en cours. Quant à mes futurs projets, n’ayant pas de genre privilégié en écriture comme en lecture, je risque de fortement m’éloigner de l’univers médiéval imaginaire que j’ai exploité jusqu’à présent. Roman historique, jeunesse, traitant de sujets d’actualité… Mon choix n’est pas encore arrêté !
Ce roman s’inscrit dans le genre fantasy. Est-ce le genre dans lequel tu t’es spécialisée ou écris-tu également dans d’autres genres ?
Pour être tout à fait honnête, je ne suis pas une grande amatrice de ce genre littéraire. Trop sombres, bourrés de stéréotypes sexistes, les mondes imaginaires ne me font plus rêver. Bien sûr, j’ai été transportée par les aventures d’un certain sorcier à lunettes. Plus jeune, j’ai été happée par la quête de l’anneau, même si j’ai préféré le périple du hobbit à la mythique trilogie. Mon dernier coup de cœur ? Il faut remonter loin en arrière avec Le Clan des Otori de Lian Hearn, un voyage initiatique au cœur d’un Japon féodal imaginaire. C’est certainement l’œuvre qui a le plus guidé ma plume car elle met en avant la richesse du voyage à la fois physique et intérieur, la quête d’identité, l’importance des liens entre personnages.
Comment as-tu connu l’association des Romanciers nantais ?
Des recueils collectifs, des rencontres littéraires originales, des projets menés avec les acteurs locaux de l’édition… Difficile de passer à côté de vos nombreuses actions ! De plus, j’ai eu l’occasion de rencontrer les membres de votre association lors d’évènements littéraires et ils m’ont laissé entrevoir une équipe soudée, très dynamique, ce qui m’a poussée à frapper à votre porte.
Qu’est-ce qui a motivé ton intention de te joindre à nous ?
À mes yeux la littérature est un monde de partage. C’est donc une chance qu’un tel collectif d’auteurs soit actif en région nantaise. Il permet à chaque membre de partager sa propre expérience d’auteur, d’échanger autour de sa passion pour les livres mais aussi de faire part de ses doutes, de ses difficultés. Il ne faut pas se leurrer, c’est un milieu où on ne peut avancer seul… En conclusion, j’ai hâte de savoir de quelle manière je peux contribuer, à mon échelle, à l’œuvre commune des Romanciers nantais.