Morvan Juzic, Brestois du quartier Recouvrance, chaudronnier aux ateliers des Capucins, s’engage dans la Marine nationale à la veille de la Seconde Guerre mondiale, participe à la rocambolesque évacuation de sept cents tonnes d’or de la Banque de France en juin 1940 au nez et à la barbe de l’envahisseur allemand, est l’acteur involontaire d’un incident inattendu qui va aiguiser les appétits jusqu’à provoquer sa mort dans le port en septembre 1944, alors qu’il a rejoint la Résistance finistérienne.
Près de trente ans plus tard, Maud Juzic, sa fille, libraire à “Brest même” avec sa compagne Katell Postec, découvre par hasard les conditions troubles de sa disparition. Animée d’un impitoyable et implacable dessein de vengeance, elle n’a alors de cesse de retrouver les acteurs de cette déchirante tragédie familiale pour leur faire expier leurs agissements passés.
Ce roman, dans un scénario à la Truffaut, nous invite au voyage à travers la Bretagne : en Finistère, du plateau des Capucins et du fort du Portzic à Brest aux confins de Concarneau et de Men Dogan, la pierre des cocus ; du chemin des douaniers de la pointe de Plouha et son petit port de Gwin Zegal, en Côtes-d’Armor, à la forêt du chêne de Bé-er-Sant, le tombeau du saint, de la forêt de Camors, la cité des sabotiers, en Morbihan ; de Vannes et sa presqu’île de Conleau au phare du Créac’h et au moulin de Karaës à Ouessant.
La présentation de son roman sur Ouest-France (27/09/2021) – Article réservé aux abonnés.