Les Romanciers Nantais ont publié de nombreux ouvrages ; seuls leurs derniers romans sont présentés ici par ordre alphabétique d’auteur. Pour consulter leurs bibliographies complètes, se reporter à leurs pages membres.
Écorchés – Jean-Luc ALLAIN
À 44 ans, sa vie semblait rangée et plutôt réussie. Ce professeur de français vivait heureux auprès de sa femme et de leurs deux enfants dans l’une de ces maisons aux façades colorées du quartier village de Trentemoult. Il a suffi à Éric BASTIEN de tomber sous le charme de Clotilde, une jeune professeure débutante, pour que tout se dérègle autour de lui, dans sa vie privée et professionnelle. Mais que doit-il finalement à Clotilde ? Quelques instants de folie amoureuse ou la trace indélébile que celle-ci lui laissera au fond du cœur ? La brisure de son couple ou l’occasion de vivre un deuxième amour pérenne ? L’abandon d’un métier maîtrisé ou la réalisation d’un vieux rêve auquel il ne croyait plus ? Ou bien ces écorchures douloureuses éprouvées au fil de sa reconstruction ?
Je m’appelle Atlantique – Thérèse ANDRÉ-ABDELAZIZ
Cinq saisons dans la vie de Cécile. Elle a 9 ans et vit dans une province de l’Ouest de la France. C’est l’après-guerre. Cécile la traverse avec la fraîcheur et la curiosité d’un jeune animal rebelle que l’école chrétienne et la famille essaient de dompter. Jeux de miroirs. Cécile cherche son chemin, s’entoure de rites et répète sans cesse qu’elle est faite « de milliers de gouttelettes ». Comme l’Océan Atlantique dont les vagues la soulèvent et l’emportent souvent.Cécile observe ses proches et tous ceux qui gravitent autour d’eux. Poussée par « cette autre petite fille » qui grandit au-dedans d’elle. Puis Cécile rencontre Quentin.Une histoire simple, qui pourrait se situer n’importe où, servie par une écriture sur le fil.
Je, femme d’immigré – Thérèse ANDRÉ-ABDELAZIZ
En 1987, Thérèse Abdelaziz publiait Je, femme d’immigré, un livre-témoignage où elle raconte l’amour choisi et vécu avec Abderrahmane, leur mariage, les incompréhensions de toute une partie de l’entourage, les préjugés racistes qu’il a fallu assumer. Quinze ans plus tard, alors que sa vie a changé, alors que son couple n’est plus ce qu’il était, elle décide de rééditer cet ouvrage, y ajoutant quelques pages » d’actualisation « . Parce qu’elle ressent toujours le même besoin de témoigner. Parce qu’elle croit toujours, malgré les vicissitudes de l’existence, à la force de l’amour. Parce qu’elle veut continuer à entretenir la flamme de la fraternité humaine au milieu des tempêtes racistes et/ou intégristes.
Thérèse Abdelaziz, avec son mari et leurs enfants, a fait partie, d’une certaine manière, d’une génération de » pionniers « . Son existence d’abord (échecs compris), sa foi dans l’avenir ensuite, sont à accueillir comme des lumières sur notre route.
23h23, Pavillon A – Stéphane BEAU
Une nuit, à 23h23, toutes les lumières s’éteignent dans les multiples pavillon d’un hôpital psychiatrique perdu en rase campagne. cette coupure brutale d’électricité s’accompagne d’un phénomène étrange : tous les humains ont disparus, les malades comme les soignants. Seuls trois patients ont miraculeusement survécu à cette mystérieuse hécatombe. Les trois rescapés apprennent peu à peu à se connaître…
Le coffret – Stéphane BEAU
Le Coffret, dont le thème est l’éventuelle disparition ou interdiction des livres, est le premier roman de Stéphane Beau.Le coffret ne payait pas de mine. Trente centimètres de long, vingt de hauteur, autant en profondeur. En pin naturel, sans aucune fioriture. Le cadenas qui le fermait datait d’au moins une cinquantaine d’années, du temps où l’usage des clefs n’avait pas encore été aboli…
La gitane et le vent – Jacky BLANDEAU
Lorsque Julien s’installe dans le joli village pyrénéen de Saulniac, il espère y trouver le calme et la douceur de vivre.
Le jeune écrivain s’insère sans difficulté dans la petite communauté d’anciens, jusqu’à sa rencontre fortuite aux abords du lac avec un être au comportement énigmatique
La croix qui surplombe le lac, l’insaisissable gitane, la mort de Lucienne, la tenancière du café qui était à deux doigts de révéler au jeune homme le terrible secret que tout le village semble vouloir étouffer…
Jacky Blandeau pose les fondations d’un joli roman qui saura contenter les lecteurs de La croix de Loubrac et déclencher l’engouement des autres.
Si les thèmes abordés sont graves, la plume de l’auteur leur offre une agréable légèreté et le sceau d’un talent romanesque accompli.
La croix de Loubrac – Jacky BLANDEAU
Le cri de la conscience de dette et de traîtrise fend publiquement le front souverain, le castel du moi, le château intérieur. La tempête qui s’y déchaîne est retardement, moratoire, manoeuvre dilatoire ; suspens mélancolique dirions-nous, lorsqu’il s’agit de changer décisivement de vie.
Dans le roman de Jacky Blandeau, la croix, déjà figure élégiaque et romanesque, n’est pas seulement empirique, signe d’un supplice abominable ; elle est ce cauchemar, ce retour du passé. L’évoquer, c’est remonter à l’effroi d’une origine tyrannique, d’un traumatisme à la base du temps et de l’État, châtiment pour un péché impardonnable. Dans ce chaos, l’auteur se verra-t-il offrir une possibilité de rédemption ?
Matricule 50820 D’Abbaretz au bagne de Guyane – Daniel BRAUD
Il se nomme Joseph Ollivier. Abandonné à l’Assistance publique à l’âge de onze ans, placé comme valet de ferme dans la campagne de la petite bourgade d’Abbaretz, il commet l’irréparable à dix-huit ans en violentant et assassinant une fillette dans un village des environs. Condamné aux travaux forcés à perpétuité, il subit sa peine dans les camps de Saint-Laurent-du-Maroni et de Cayenne. Forçat pendant une vingtaine d’années, il est gracié et libéré après la décision de fermeture des bagnes guyanais.
Agrémentée de documents d’époque, cette biographie romancée dépeint la vie des « gamins de l’Assistance » employés au début du vingtième siècle comme commis de ferme, et la dure condition de bagnard que connurent les condamnés à la transportation à Saint-Laurent-du-Maroni et à Cayenne. « Là où je me trouve aujourd’hui, j’ai décidé de consacrer le temps qui me reste à raconter mon histoire. » Sous la plume de l’auteur, Joseph Ollivier prend la parole au fil du récit pour dire sa vérité et relater ce que fut sa vie d’enfant abandonné et celle d’assassin condamné aux travaux forcés à perpétuité dans les bagnes de Guyane.
Les rocambolesques journées de l’île de Nantes – Pierre BUSSIÈRE
« J’en ai suivi des manifestations, des calmes et des violentes, des grosses et des maigrichonnes, des grondeuses et des folkloriques, des ensoleillées et des pluvieuses, des silencieuses et des tonitruantes, mais comme celle-là, alors jamais ?!?»
Qui sont ces manifestants qui occupent un beau matin l’île de Nantes?? L’État peut-il laisser faire?? Madame le Maire parviendra-t-elle à négocier une sortie de crise?? Un référendum est-il possible ?? »
Une terrasse au soleil – Jean-François DIETRICH
« Ce qui fait nos vies, ce ne sont pas que nos racines, ce sont aussi nos rencontres. L’arbre, pour grandir, a besoin de terre, mais ses feuilles ont besoin du vent, de la lumière. Si la terre où l’on naît est racine, nos rencontres sont nos feuillages. »
Les personnages de cette histoire viennent d’ailleurs et se retrouvent en Vendée, au Poiré-sur-Vie. Tous recherchent un point d’ancrage, pour tisser les liens d’une vie nouvelle. « Comme une errance arrivée à quai, une sorte d’échouage qui ferait fondation. » Entre rire et émotion. Une histoire forte pétrie d’humanité.
Jean-François DIETRICH a reçu le prix du concours Écrire son premier roman, organisé et financé par la Communauté de communes Vie et Boulogne. Il est l’auteur de nouvelles, de pièces de théâtre et de mises en scène. Éducateur spécialisé à l’origine, il est aujourd’hui cadre médico-social.
Incertitudes – Jean DUBY
Les années passent… Martial est désormais en classe de seconde dans son école d’instituteurs. Avec deux camarades, il va s’occuper d’enfants dans une colonie journalière, pendant les vacances, un avant-goût de son futur métier. Puis, ce sera un séjour en camping sur l’île de Noirmoutier, qui leur réservera bien des surprises. Ce n’est plus un enfant, pas encore un adulte, mais un adolescent en recherche d’identité, et des événements imprévus vont quelque peu perturber ses études. Quelques années plus tard, la Nation va l’appeler pour faire son devoir civique. Au retour du service militaire, Martial, désormais adulte, va se trouver confronté à l’incertitude de son avenir…
Le manoir de Saint-Léobin – Jean DUBY
Août 1954. Martial, petit nantais de huit ans, benjamin d’une famille de cinq enfants , part en vacances avec sa sœur et ses frères, pour une destination inconnue. Il va se retrouver dans une étrange et vaste demeure d’aspect sinistre, aux recoins sombres et inquiétants, (du moins le croit-il…), domaine des araignées, dans un petit village, cerné de marais, proche du lac de Grand Lieu. […] Apprentissage de la vie, des amourettes naissantes, découverte de dame nature, encore inviolée, la simplicité de ce récit en fait une chronique rafraîchissante, attachante, empreinte d’authenticité dans un monde intemporel.
J’ai mené toutes vos batailles… – Antoine GEORGE
Affrontant son dernier combat contre Alzo, le maître Alzheimer, Vincent exalte son amour pour My-Laï et médite… À quoi ont servi les cohortes d’officiers et de soldats chargées, à leur insu, d’ac-compagner la décolonisation ? Elles ont successivement perdu deux guerres, laissé dans les rizières et les djebels quantité de jeunes hommes, avant d’être effacées de l’histoire par une nation qui ne veut plus se souvenir. Vincent a partagé ombres et lumières et sa réflexion sur la vie et la mort pourrait être la nôtre, tant la seconde moitié du vingtième siècle restera comme une charnière entre deux cultures. Guerrier bafoué, confondu par son amour sans issue, il fait face à la maladie, lucide et sans espoir, comme la poignée d’anciens regroupés dans le fortin de Camerone. Son dernier déchirement sera celui de l’amour fracassé.
Ce livre est un pas vers cette sagesse que l’on espère toujours et qui vous fuit sans cesse, une belle histoire d’homme, à la gloire des anonymes.
Ce texte édité en 2002, rapidement épuisé a été revu entièrement et transformé par l’auteur. Il est réédité aux éditions Art 3.
Sur les ailes du vent – Yannick GUILBAUD
Ce roman peut être lu comme un roman d’amour ; la rencontre amoureuse de deux adolescents, Rodolphe et Lyse, en est le centre nerveux…, un premier amour ne s’oublie jamais.
Mais SUR LES AILES DU VENT n’est pas que cela. L’histoire racontée est celle d’une quête. Une quête par l’épreuve. Double quête à dire vrai : celle de ses racines et de son identité.
De lecture plaisante et rythmée on suit Rodolphe et Lyse de la côte bretonne jusqu’à Nantes en passant par les monts d’Arrée.
Passionnant comme un polar, SUR LES AILES DU VENT, aura pour certains lecteurs toute la magie d’un conte breton.
A la fin de ce roman la question se pose : la Vérité aide-t-elle à vivre ?
Rue du Port au Vin –Yannick GUILBAUD
Des ciels lourds, plombés du soufre des explosions. La nuit, les rues de Nantes sont mal fréquentées. Est-ce à tort que la police, sur le pied de guerre, accuse la communauté homosexuelle de « dynamiter » la ville ? Mériadec, journaliste photographe, devient détective. Il paie de son corps pour vérifier le bien fondé des accusations policières…et joue avec le feu auprès de sa compagne, globe-trotter, Elizabeth. Se laissera-t-il emporter dans le sillage morbide du beau Ludovic ? Ce dernier est-il vraiment le terroriste pervers qui prend goût à faire sauter quelques maisons bourgeoises. A qui profitent les attentats ?
Un toit pour toi – Gérard GUILLET
Le club « Durandal » : six compagnons installés en secret dans la vieille maison des « ablettes » dont la devise est « avec Durandal : Jamais seul ! ». Les voilà confrontés à mille difficultés : héberger un chien errant et soutenir son propriétaire, Félix, un SDF, affronter l’agressivité de Mélanie et par dessus le marché risquer de voir leur local démoli. Ainsi ils découvriront la réalité d’une vie à la rue, les difficultés des enfants détachés de leur famille et trouveront autour d’eux les solidarités qui les aideront à résoudre leurs problèmes.
Les Incestueux – Jean-Paul LEBEL
Trois questions hantent ce roman. La vérité vaut-elle mieux que l’ignorance ? La répétition de l’inceste est-elle une fatalité ? La parole suffit-elle à guérir du silence ?Ces questions, Louise se les pose depuis 47 ans, depuis le jour de la colère, ce jour funeste où elle osa, contre toute prudence, enfreindre la loi du silence en révélant ce qui aurait dû être tu. Elle n’avait pas 15 ans. Quarante-sept années de mépris et de rejet plus tard, elle s’apprête pourtant à recommencer. Cette fois, pense-t-elle, elle le fera moins brutalement.Mais les événements la rattrapent. De découvertes fortuites en retrouvailles inattendues, de confidences en révélations, la vérité de cette famille, par ailleurs lisse et sans histoire, apparaît. Elle est faite de drames anciens et de blessures jamais cicatrisées, de questions sans réponses et de silences contraints, de faux secrets et de curieux mensonges. Apparaissent également la fausseté des sentiments, la tyrannie du silence, le mélange des genres et des générations…Dans ce livre, où se mêlent intrigue familiale, conte métaphorique et enquête généalogique, l’auteur explore les failles et les problématiques d’une famille incestuelle.
Un, deux, trois, SOLEIL ! – Josy MALET-PRAUD
“Attachants, les personnages de ces nouvelles le sont tous. A travers leur histoire, nous creusons la nôtre…/…Par un art exceptionnel de l’image, l’auteur nous attrape par le cœur, nous donne à voir, à entendre, à goûter tous ces instants de vie. C’est drôle, c’est tendre, c’est tragique, c’est humain. Et sans avoir l’air d’y toucher, avec légèreté et pudeur, elle atteint d’autant mieux l’essentiel de l’être.” »
Des éclats d’univers – Josy MALET-PRAUD
“De la Bretagne profonde au Piémont d’hier, de Paris aux confins du Nordeste brésilien , les onze nouvelles de ce recueil ouvrent une fenêtre sur les micro-univers que constituent les existences plus ou moins ordinaires de tout un chacun.
Animés de nobles sentiments ou de pulsions mesquines, portés par le courage ou retranchés derrière les mille et une petites lâchetés quotidiennes, les personnages de ces récits ne sont que des humains. Comme dans la vie réelle, leurs existences ne sont alors pas à l’abri de l’imprévisible – presque rien – qui peut à tout instant bouleverser les petits univers.”
Les trente glorieuses, et quelques autres – Louis OURY
Né dans une ferme en 1933, Louis Oury raconte dans Les Trente glorieuses et quelques autres, tome 1 de Métallo, romancier, historien, son enfance rurale pendant la Seconde Guerre mondiale, sa scolarité achevée avec le classique certif’, son apprentissage dans les dures conditions d’internat soumis aux restrictions alimentaires, son obtention d’un CAP de chaudronnier, puis son entrée dans la vie active marquée par les conflits de sa génération avec celles ayant vécu, adultes, une ou deux guerres mondiales.
Son ascension sociale en 41 ans de métallurgie l’a fait participer aux innovations des industries majeures de son époque : construction navale, énergies thermique et thermonucléaire, ordonnancement et gestion informatiques, tout en balisant ce parcours atypique d’une œuvre littéraire commencée en 1973.
À l’instar du Candide de Voltaire, Louis Oury a réalisé ces multiples occupations tout en cultivant son jardin. Dans sa préface, l’historien Jean-Noël Jeanneney rappelle la richesse humaine et la diversité de ces expériences.
Envoyer / recevoir – Emmanuelle PETIT
A cinquante-huit ans, poussée par ses enfants, Marianne intègre la « famille » Facebook. Surgit une invitation inattendue, celle de Sven, l’amour de ses quinze ans. Se pensant protégée par les sept mille kilomètres qui les séparent, elle entame avec lui une correspondance intime. Leur échange met Marianne face à elle-même, toutes ces années où elle s’est oubliée au passage, trop occupée à tisser un habit d’amour pour les siens.
Les emails croisent les scènes de vie quotidienne, se glissent entre tchats, conférences téléphoniques, repas animés.
A travers une galerie de personnages et leurs tranches de vie bien ancrées dans la société actuelle, envoyer / recevoirest avant tout un hommage aux liens familiaux, au courage aussi.
Les silences d’Honorine –Emmanuelle PETIT
À la mort de sa mère Honorine, Pierre, 60 ans, découvre que celle-ci lui a caché des lettres envoyées par Teresa, son premier amour, une jeune fille rencontrée à Buenos Aires qu’il voulait épouser. En subtilisant le courrier indiquant l’adresse de Teresa, sa mère a mis fin à son histoire d’amour. La belle-fille de Pierre, Charlotte, a l’occasion de partir en Argentine pour son travail. Elle en profite pour se lancer sur la piste de Teresa… et découvre le demi-frère de son mari, fruit des amours de Teresa et Pierre, et dont celui-ci ignorait l’existence.
Promenade en lutte, version intime, avec classes – Pascal PRATZ
Promenade en luttes, version intime, avec classes n’est pas un, mais trois romans sous une même couverture. Entre autobiographie, autofiction, fiction et mémoires, ces textes racontent tous la même chose : la persistance, dans l’esprit d’un auteur, de ses vieux combats, de son esprit de contradiction, de ses luttes, passées, présentes, futures, de l’esprit de lutte, du poing toujours levé.
« En théorie, après la lecture de ces textes, vous devriez en savoir un peu plus sur moi. Vous y apprendrez que je fus un jeune soixante-huitard, l’un des rares restés fidèles aux idéaux de cette époque, que je suis passablement révolté, que je suis un artiste, mais aussi une femme, aveugle, ou bien une femme de la haute, ou bien encore un fils d’industriel assez peu scrupuleux. Vous y apprendrez, finalement, que « je » est un « auteur ». »
Le diable de Brière – Patrick ROUSSEL
Le diable de Brièrenous conduit à travers l’eau noire des marais, entre les petits villages, sur les chemins des barques. Il poursuit jusqu’à Nantes et se coule aux ondes puissantes et implacables de la Loire au contact desquelles les destins se défont comme des châteaux de sable. Rien ne semble pouvoir l’arrêter. Quelle est la raison de sa folie meurtrière ? Le contexte révolutionnaire de 1792 ou les rudes conditions inhérentes à la vie des marais ? Porté par cette cavale, on découvre progressivement que le criminel sanguinaire cache aussi de profondes déchirures et peut-être une lueur d’humanité.
L’enfant roman – Fabienne THOMAS
Clara est une mutante. Une nouvelle humanité en marche qui fait peur aux Terrestres. Elle ne comprend pas avec sa tête, se moque de l’argent, de l’économie mondiale et des contraintes horaires. Elle ne sait ni lire ni écrire ni compter, ne mesure ni la monnaie ni le temps. Humaine nouvelle, défriche d’autres valeurs, développe d’autres sens. Elle parle le langage du cœur, le langage des simples et des oiseaux. »(extrait)
Tous les futurs parents ont en tête un enfant rêvé que la réalité bouscule parfois. L’enfant roman est le récit de l’écroulement d’un monde, de la perte totale de repères, la rencontre de deux jeunes gens avec eux-mêmes, grâce à Clara, leur enfant hors norme. C’est également l’expression de la force de vie, de la reconstruction et de la renaissance.
Pour Fabienne Thomas, écrire, c’est participer d’une démarche artistique pour tenter de décrire avec pudeur l’intimité des êtres.
Ombre portée – Fabienne THOMAS
Pas un mot de trop. C’est ce qui pourrait résumer ce roman tout en sensibilité de Fabienne Thomas, un chœur à trois voix – la mère, la fille, l’aïeule – dans une quête désespérée de reconnaissance. Les mots douloureux glissent sur les lignes sans un battement de cil. Abnégation, retrait de ces trois femmes qui tour à tour se sont senties dépossédées.
Ce premier roman de Fabienne Thomas, tout en nuances et douceur, y compris pour décrire l’insoutenable, est d’une grande beauté. Pour Fabienne Thomas, écrire, c’est participer d’une démarche artistique pour tenter de décrire avec pudeur l’intimité des êtres.
Best-seller, un espion à Nantes – Didier SAN MARTIN
Isolé, déprimé, Pierre se sent d’une banalité déconcertante. Après avoir quitté Paris pour Nantes, il imagine pour pimenter sa nouvelle vie, de revêtir l’identité d’un espion. C’est vrai qu’avec un complice comme Fred, un publicitaire loufoque, jouer les faux « James Bond » est plutôt grisant. De gags en gags, il prend goût à son nouveau rôle et multiplie de surprenantes conquêtes…Mais si le jeu devenait subitement réalité, si les vrais espions ne voulaient plus jouer ? Si brusquement il se trouvait confronté à des tueurs implacables et plongé malgré lui dans une véritable guérilla internationale, qu’adviendrait-il alors de Pierre, notre espion qui venait du rire ?
L’histoire entre nous n’est pas terminée – Sophie VUILLEMIN
Soudain, un courant tiède réchauffe nos visages. Une présence rassurante approche. La voilà. Je retiens ma respiration. Elle va bien. Son âme se faufile doucement entre nous, son amour étreint les bonnets gelés, lisse les joues endeuillées. Penchée sur nos têtes, comme autrefois au-dessus du berceau, elle s’assure que nous sommes prêts (extrait). A Quiberon, Nina, quatorze ans, a un amour secret, un petit frère craquant, une copine excentrique et une mère malade. Au moment du décès de cette dernière, un dialogue d’amour s’instaure.
Un roman lumineux sur les liens qui unissent une mère à ses enfants. Une belle histoire d’amour, traitée avec pudeur, une construction qui rythme le récit entre humour et émotion.
C’est quoi, ton stage ? – Sophie VUILLEMIN
Pierre, quatorze ans, doit effectuer un stage. Il est plus préoccupé par la coupe du monde de foot que par ce fichu stage et se tourne donc vers sa mère pour lui trouver une place.
– » DANS UNE MAISON DE RETRAITE ? Je suis puni ou quoi ? J’y connais rien en vieux, moi ! »
Le jeune homme est désarçonné et furieux. Il se demande ce qui l’attend. Et pourtant…
Il animera les cours de gym, il perfectionnera son style à la pétanque et fera de belles rencontres. Surtout une. Avec un sac à dos rose.
Roman ado-adultes paru aux Éditions Chloé des Lys – décembre 2009